Art déco en Bretagne

Capucine Lemaître, Benajmin Sabatier, Hervé Ronné

Si l’on associe volontiers la Bretagne à ses chapelles en granit et à ses maisons à colombages, un autre patrimoine, audacieux et géométrique, a profondément marqué ses villes et ses côtes au début du XXe siècle : l’Art déco.
À l’occasion du centenaire de l’Exposition des Arts décoratifs de Paris, cet ouvrage vous invite à un voyage inédit à travers la Bretagne. Découvrez comment ce style, synonyme de modernité, a façonné aussi bien les édifices publics – mairies, gares, postes – que les villas balnéaires, les hôtels, les cinémas, les usines et même des églises et des chapelles.

Loin d’être une simple copie des modèles parisiens, l’Art déco breton se révèle dans toute sa singularité, oscillant avec brio entre la pureté des lignes modernes et un régionalisme réinventé. Au fil des pages, découvrez les façades aux formes épurées, les bow-windows, les mosaïques éclatantes de l’atelier Odorico, les ferronneries d’art et l’usage novateur du béton armé, souvent marié au granit traditionnel.

Richement illustré de nombreuses photographies, cet ouvrage explore une centaine d’exemples répartis sur les cinq départements. Bretagne Art déco est plus qu’un livre d’architecture : c’est une invitation à poser un nouveau regard sur un patrimoine méconnu, à la fois familier et spectaculaire, qui mérite plus que jamais d’être redécouvert et préservé.

Capucine Lemaître, docteure en histoire de l’art, chargée d’enseignement à l’université de Rennes 2. Benjamin Sabatier, docteur en histoire de l’art, chargé d’enseignement à l’université de Rennes 2 et enseignant en histoire de l’art à l’École américaine de Rennes. Hervé Ronné, auteur-photographe pour la presse, la communication et l’édition.

Passage Pommeraye - genèse d'un chef d'œuvre nantais

Anne Leborgne

Deux siècles après son inauguration, le passage Pommeraye continue de nous fasciner. Reconnu comme une merveille architecturale, « le plus extraordinaire passage couvert de France » (Bertrand Lemoine) est bien plus qu’un simple lieu de commerce mais semble incarner une vision, une philosophie gravée dans « la pierre, le fer et le verre ».
En l’absence des plans originaux ou de la moindre consigne esthétique – hormis de froids actes notariés et des articles de presse –, le mystère de son intention demeure. Pour le découvrir, l’auteure s’est appuyée sur un indice inattendu : l’influence du mouvement saint-simonien – mouvement de pensée majeur du XIXe siècle – sur les cercles nantais de l’époque.
En partant sur les traces de Louis Pommeraye, Anne Leborgne nous dévoile un réseau d’hommes influents, libéraux et républicains, qui aspiraient à une société nouvelle où progrès économique et progrès social iraient de pair.
Dès lors, chaque détail devient une pièce d’un puzzle symbolique et philosophique. Du bestiaire fantastique mettant en scène le combat du bien et du mal, aux allégories de l’atrium, jusqu’à l’énigmatique horloge, le Passage se révèle être un véritable « temple industriel » appelant une humanité nouvelle guidée par la science, l’industrie et la fraternité.
Cet ouvrage nous convie à un voyage captivant aux termes duquel vous ne regarderez plus jamais le passage Pommeraye de la même façon.

Les six femmes de ma vie

Martine Craveia

L’auteure raconte l’histoire de six femmes de sa famille qui l’ont façonnée. Six destins entrelacés ont tissé une fresque poignante, traversant plus d’un siècle de notre Europe. De la Lorraine annexée suite à la guerre franco-prussienne de 1870, aux plages normandes battues par les vents de l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale, des ateliers de couture parisiens aux rizières du Piémont, chacune d’elles incarne la force et la persévérance face aux tumultes du XXe siècle. À travers des épreuves inimaginables (exodes, guerres mondiales, persécutions et bouleversements personnels…), ces six femmes, flamboyantes de volonté, naviguent sur les flots tumultueux de l’existence.

Ce récit vibrant, inspiré de faits réels, est une ode à la vie, à l’amour inconditionnel et à l’héritage de ces femmes dont la puissance réside dans l’humanité et l’éternelle capacité à se relever.
Martina Craveia plonge au cœur des origines de sa lignée dont le destin rejoint toutes ces pionnières qui ont œuvré contre vents et marées pour l’émancipation féminine.

Le Mont-Saint-Michel de Victor Hugo

Jean-Luc Legros

Chronique d’une rencontre remarquable entre un génie et un lieu de culte et de savoir multimillénaire.

Victor Hugo n’a visité le Mont-Saint-Michel qu’une seule fois, le 27 juin 1836, mais ce "lieu de vertige" l’inspire et il va en témoigner toute sa vie dans ses écrits. L’auteur a rassemblé pour la première fois l’intégralité des textes écrits par Victor Hugo sur le Mont-Saint-Michel durant les 50 ans qui ont suivi cette journée particulière : dans ses romans, sa correspondance, les journaux ou ses harangues humanistes. Hugo s’indigne ainsi du traitement inhumain des détenus de la "bastille des mers" et défend (déjà) son insularité menacée. Jean-Luc Legros convie également la fine fleur des amis écrivains de Victor Hugo qui ont écrit sur le Mont (Charles Nodier, Théophile Gautier, Viollet-le-Duc, Stendhal, Flaubert, Michelet, Maupassant, Mérimée…), transformant ainsi ce récit historique en une délicieuse promenade littéraire.

Pages vagabondes

Marie-Louise Audiberti

Marie-Louise Audiberti narre ses déambulations, ses rencontres, ses observations du Paris actuel et ses souvenirs du Paris d’autrefois, les personnages célèbres côtoyés avec son père, ou les inconnus… Surgissent de son texte des fulgurances de l’esprit, des réflexions philosophiques, des confidences que l’on retient et qui nous renvoient à nous-mêmes.

"Étrange cette idée que mon rôle est de consigner le réel à ma portée, d’en éprouver le miracle, de tenir un registre, en l’occurrence des carnets de couleur qui se fripent dans mes sacs, ceci sous forme d’errance, de vagabondage, voire de rigolade, en jetant mes filets dans le cours du temps qui m’est encore imparti."

N'y va pas p'tit ! L'histoire des Terra-Neuvas

Pierre-Jean Yvon

Pierre-Jean Yvon n’y est pas allé. Il a préféré témoigner par la plume ce que ses aïeuls terre-neuvas ont vécu dans leur chair. Ses deux arrière-grands-pères ont été mousses à bord de terre-neuviers. Il a approché cependant ce monde. C’est en effet dans la voilerie familiale, alors située sur le Sillon à Saint-Malo, qu’il a passé une partie de son enfance. Et son âme d’enfant s’est émerveillée des récits épiques de ces marins soumis aux contraintes les plus dures, mais durs à la peine. Ils sont devenus ses héros. Dans ce livre intimiste et plein d’émotion, Pierre-Jean Yvon rassemble ses souvenirs à travers 26 chapitres qui abordent tous les aspects de la vie des terre-neuvas. Il nous dévoile également ses photos préférées, accompagnées des belles illustrations de Sophie Ladame.

Les dames de la côte - Saint-Malo et ses villas

Bruno Calvès, Clémentine Lassey, Rodolphe Marics

Saint-Malo est davantage connue comme la « Cité corsaire » que comme une cité balnéaire. C’est pourtant proche de ses remparts, le long d’une digue-promenade de près de trois kilomètres, la chaussée du Sillon, que l’on peut découvrir les « Dames de la côte ».
Jadis, le Saint-Malo intra-muros n’était relié à la terre qu’à marée basse par une langue de sable nommée « Le Sillon ». Sur ces dunes se dressaient des moulins à vent et des activités industrielles qui disparurent au fur et à mesure de l’émergence du site balnéaire. Un décret de 1852 autorise des constructions sur des terrains insubmersibles tandis qu’une digue piétonne est construite entre 1883 et 1913. Le banquier parisien Édouard Hébert acquiert les dunes des Mielles pour y ériger une station balnéaire en front de mer et, à partir de 1880, plus de trois cents villas y sont construites.
Aujourd’hui, la chaussée du Sillon est un lieu de déambulation exceptionnel prisé des Malouins et des touristes, où l’on peut admirer les « Dames de la côte ». Avec leurs robes multicolores, leurs chapeaux pointus et leurs parements en mosaïques, elles rivalisent d’élégance tranquille et intemporelle.
Partons à leur découverte et laissons-nous surprendre.

N'y va pas p'tit ! L'histoire des Terra-Neuvas

Pierre-Jean Yvon

Pierre-Jean Yvon n’y est pas allé. Il a préféré témoigner par la plume ce que ses aïeuls terre-neuvas ont vécu dans leur chair. Ses deux arrière-grands-pères ont été mousses à bord de terre-neuviers. Il a approché cependant ce monde. C’est en effet dans la voilerie familiale, alors située sur le Sillon à Saint-Malo, qu’il a passé une partie de son enfance. Et son âme d’enfant s’est émerveillée des récits épiques de ces marins soumis aux contraintes les plus dures, mais durs à la peine. Ils sont devenus ses héros. Dans ce livre intimiste et plein d’émotion, Pierre-Jean Yvon rassemble ses souvenirs à travers 26 chapitres qui abordent tous les aspects de la vie des terre-neuvas. Il nous dévoile également ses photos préférées, accompagnées des belles illustrations de Sophie Ladame.

Chahut-bahut à Kerplouf

Camille Desjacques

Mondrian, prof de philo, mais aussi journaliste et marin, accoste un jour en voilier dans le port de Kerplouf pour y enseigner au lycée privé de Sainte-Delphine, dans le Finistère. Il découvre la terminale 11, une tripotée de fripons hilares et débridés mais géniaux qui vont lui donner du fil à retordre. Il découvre également des collègues hauts en couleur : Philoche, agrégé de lettres classiques, ancien pilote BMW ; madame Marziou, la prof de maths, ancienne Reine des mouettes de Kerplouf ; Basile, le prof d’anglais syndicaliste et faux rebelle voyant des complots du Vatican partout ; Ninon, la prof de français, fan de Le Clézio et qui espionne le grand écrivain ; Martina, la prof de gym sans tabou ni fausse pudeur ; Clergine, alias miss Vatican, responsable de la Pastorale, un fantasme ambulant pour Mondrian…

Truculent, féroce et drôle, ce roman est le digne héritier de l’esprit frondeur et joyeux des années 70. Un vent de liberté que l’on croyait disparu souffle entre les lignes et rend joyeux.